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Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 171, Hamburg, 24. Oktober 1813.

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ce pas ce qui prouvoit clairement que ce sol-
dat marchoit contre le cours naturel de sa
fortune, et formoit des relations impolitiques
et peu judicieuses?

En effet, Bernadotte n'avait pas ete elu
prince de la couronne a cause de ses talens
comme militaire, de ses qualites comme pa-
triote, de son aptitude particuliere a gouver-
ner sagement une nation et a la rendre pai-
sible et heureuse; mais, au contraire, per-
sonne ne devoit douter qu'il ne daut son eleva-
tion a l'influence puissante de son pays, et au
desir que la Suede avait de rentrer dans son
vrai systeme politique, et de renouer avec la
France des relations dont l'experience lui
avoit des long-temps fait sentir la necessite.
Des-lors on devoit etre certain que le nou-
veau prince se devoueroit a la cause conti-
nentale, et que l'Angleterre auroit dans le
nord un ennemi dangereux et puissant.

Quel officier francais etoit jadis plus exalte
et plus violent en parlant des politiques an-
glais que Charles-Jean? Les appeloit-il au-
trement que pirates et voleurs? N'en doit-
on pas inferer que la France ne le fit elire
qu'a cause de ces marques de zele anti-bri-
tannique? Elle devoit d'autant plus compter
sur lui que du moment ou il etoit devenu
prince de la nouvelle dynastie, il n'avoit
d'autre parti a prendre que d'adherer ferme-
ment et de tout son coeur aux mesures poli-
tiques de Napoleon. Mais Charles-Jean vou-
lut jouer un role; il sentit son genie courbe,
son pouvoir circonscrit, et ne crut jouir que
d'une ombre de souverainete. Il s'imagina
pouvoir planer aussi haut que le grand Em-
pereur, tandis que, comme un aiglon, il etoit
arrete et enchaeine a la terre. Mais telle est
la fausse position ou s'est place Charles-Jean,
que si, par impossible, il reussissoit dans ses
projets insenses, ses succes memes seroient
pour lui la source d'une ruine inevitable; car
le genie le plus etroit apercoit que, si les
vieux gouvernemens du Nord etoient vain-
queurs, ils ne souffriroient pas a cote d'eux
un ancien jacobin pour roi.

Probablement Charles-Jean n'etoit pas de
bonne foi dans ses hostilites contre Napoleon,
jusqu'a ce qu'il craut apercevoir dans les ca-
lamites de la campagne russe que l'etoile de
la France commencoit a palir. Alors, et seu-
lement alors, il se determina a rompre son
alliance naturelle avec Napoleon, se jeta dans
les bras de la Russie et de l'Angleterre, et,
en montrant un devouement aveugle a ses
nouveaux allies, il s'efforca de s'assurer, par
leur amitie et leur protection, le trone que
Napoleon lui donna le premier. Charles-Jean
fit valoir ses services. Les puissances coali-
sees y mirent un haut prix, et lutterent en


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deutlich, daß dieser Soldat gegen den natürlichen
Lauf seines Glücks angieng und unpolitische und
wenig einsichtsvolle Verhältnisse anknüpfte?

Jn der That war Bernadotte nicht wegen seiner
Talente als Militair, nicht wegen seiner Eigen-
schaften als Patriot, oder wegen seiner besondern
Geschicklichkeit, eine Nation weise zu regieren und
sie friedlich und glücklich zu machen, zum Kron-
prinzen gewählt worden; vielmehr konnte kein
Mensch zweifeln, daß er seine Erhebung dem mäch-
tigen Einfluß seines Vaterlandes und dem Wun-
sche Schwedens verdanke, zu seinem wahren poli-
tischen Systeme zurück zu kehren, und mit Frank-
reich Verhältnisse wieder anzuknüpfen, deren Noth-
wendigkeit es durch lange Erfahrung gelernt hatte.
Von nun an mußte man sicher seyn, daß der neue
Prinz der Continental-Sache ergeben seyn und daß
England einen gefährlichen und mächtigen Feind
im Norden haben würde.

Welcher Französische Officier war vormals exal-
tirter und heftiger, wenn er von den Englischen
Politikern sprach, als Carl Johann? Nannte er
sie wol anders, als Seeräuber und Diebe? Mußte
man nicht daraus schließen, daß Frankreich ihn
wegen dieses anti-brittischen Eifers erwählen lasse?
Es mußte um so mehr auf ihn rechnen, da er von
dem Augenblicke an, wo er Prinz der neuen Dy-
nastie geworden war, keine andere Parthey zu er-
greifen hatte, als fest und von ganzem Herzen den
politischen Maaßregeln Napoleons anzuhängen. Al-
lein Carl Johann wollte eine Rolle spielen; er fand
sein Genie nieder gedrückt, seine Macht beschränkt,
und glaubte nur einen Schatten von Souveraine-
tät zu genießen. Er glaubte, so hoch schweben zu
können, als der große Kayser, während er als ein
kleiner Adler gehemmt und an die Erde gefesselt
war. Aber von der Art ist die falsche Lage, worin
sich Carl Johann gestellt hat, daß wenn ihm un-
möglicher Weise seine thörichten Entwürfe glück-
ten, seine Erfolge selbst für ihn die Quelle eines
unvermeidlichen Ruins seyn würden; denn der be-
schränkteste Geist sieht ein, daß wenn die alten
Nordischen Regierungen Sieger wären, sie einen
ehemaligen Jacobiner als König nicht an ihrer
Seite leiden würden.

Wahrscheinlich meynte es Carl Johann mit sei-
nen Feindseligkeiten gegen Napoleon nicht aufrich-
tig, bis er in dem Unglück des Rußischen Feldzugs
zu bemerken glaubte, daß das Gestirn Frankreichs
zu verdunkeln anfange. Damals, und erst damals
entschloß er sich, seine natürliche Allianz mit Na-
poleon zu brechen, warf sich Rußland und England
in die Arme, und indem er seinen neuen Alliirten
eine blinde Ergebenheit bewies, bemühte er sich,
durch ihre Freundschaft und ihre Protection sich
den Thron zu sichern, den ihm Napoleon zuerst er-
theilte. Carl Johann machte seine Dienste gel-
tend. Die coalisirten Mächte setzten einen hohen
Werth darauf und wetteiferten in Opfern aller
Art. Ein solcher Abfall konnte nicht theuer genug


[Spaltenumbruch]

ce pas ce qui prouvoit clairement que ce sol-
dat marchoit contre le cours naturel de sa
fortune, et formoit des relations impolitiques
et peu judicieuses?

En effet, Bernadotte n’avait pas été élu
prince de la couronne à cause de ses talens
comme militaire, de ses qualités comme pa-
triote, de son aptitude particulière à gouver-
ner sagement une nation et à la rendre pai-
sible et heureuse; mais, au contraire, per-
sonne ne devoit douter qu’il ne dût son éléva-
tion à l’influence puissante de son pays, et au
desir que la Suède avait de rentrer dans son
vrai système politique, et de renouer avec la
France des relations dont l’expérience lui
avoit dès long-temps fait sentir la nécessité.
Dès-lors on devoit être certain que le nou-
veau prince se dévoueroit à la cause conti-
nentale, et que l’Angleterre auroit dans le
nord un ennemi dangereux et puissant.

Quel officier français étoit jadis plus exalté
et plus violent en parlant des politiques an-
glais que Charles-Jean? Les appeloit-il au-
trement que pirates et voleurs? N’en doit-
on pas inférer que la France ne le fit élire
qu’à cause de ces marques de zèle anti-bri-
tannique? Elle devoit d’autant plus compter
sur lui que du moment où il étoit devenu
prince de la nouvelle dynastie, il n’avoit
d’autre parti à prendre que d’adhérer ferme-
ment et de tout son cœur aux mesures poli-
tiques de Napoléon. Mais Charles-Jean vou-
lut jouer un rôle; il sentit son génie courbé,
son pouvoir circonscrit, et ne crut jouir que
d’une ombre de souveraineté. Il s’imagina
pouvoir planer aussi haut que le grand Em-
pereur, tandis que, comme un aiglon, il étoit
arrêté et enchaîné à la terre. Mais telle est
la fausse position où s’est placé Charles-Jean,
que si, par impossible, il réussissoit dans ses
projets insensés, ses succès mêmes seroient
pour lui la source d’une ruine inévitable; car
le génie le plus étroit aperçoit que, si les
vieux gouvernemens du Nord étoient vain-
queurs, ils ne souffriroient pas à côté d’eux
un ancien jacobin pour roi.

Probablement Charles-Jean n’étoit pas de
bonne foi dans ses hostilités contre Napoléon,
jusqu’à ce qu’il crût apercevoir dans les ca-
lamités de la campagne russe que l’étoile de
la France commençoit à pàlir. Alors, et seu-
lement alors, il se détermina à rompre son
alliance naturelle avec Napoléon, se jeta dans
les bras de la Russie et de l’Angleterre, et,
en montrant un devouement aveugle à ses
nouveaux alliés, il s’efforça de s’assurer, par
leur amitié et leur protection, le trône que
Napoléon lui donna le premier. Charles-Jean
fit valoir ses services. Les puissances coali-
sées y mirent un haut prix, et luttèrent en


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deutlich, daß dieſer Soldat gegen den natuͤrlichen
Lauf ſeines Gluͤcks angieng und unpolitiſche und
wenig einſichtsvolle Verhaͤltniſſe anknuͤpfte?

Jn der That war Bernadotte nicht wegen ſeiner
Talente als Militair, nicht wegen ſeiner Eigen-
ſchaften als Patriot, oder wegen ſeiner beſondern
Geſchicklichkeit, eine Nation weiſe zu regieren und
ſie friedlich und gluͤcklich zu machen, zum Kron-
prinzen gewaͤhlt worden; vielmehr konnte kein
Menſch zweifeln, daß er ſeine Erhebung dem maͤch-
tigen Einfluß ſeines Vaterlandes und dem Wun-
ſche Schwedens verdanke, zu ſeinem wahren poli-
tiſchen Syſteme zuruͤck zu kehren, und mit Frank-
reich Verhaͤltniſſe wieder anzuknuͤpfen, deren Noth-
wendigkeit es durch lange Erfahrung gelernt hatte.
Von nun an mußte man ſicher ſeyn, daß der neue
Prinz der Continental-Sache ergeben ſeyn und daß
England einen gefaͤhrlichen und maͤchtigen Feind
im Norden haben wuͤrde.

Welcher Franzoͤſiſche Officier war vormals exal-
tirter und heftiger, wenn er von den Engliſchen
Politikern ſprach, als Carl Johann? Nannte er
ſie wol anders, als Seeraͤuber und Diebe? Mußte
man nicht daraus ſchließen, daß Frankreich ihn
wegen dieſes anti-brittiſchen Eifers erwaͤhlen laſſe?
Es mußte um ſo mehr auf ihn rechnen, da er von
dem Augenblicke an, wo er Prinz der neuen Dy-
naſtie geworden war, keine andere Parthey zu er-
greifen hatte, als feſt und von ganzem Herzen den
politiſchen Maaßregeln Napoleons anzuhaͤngen. Al-
lein Carl Johann wollte eine Rolle ſpielen; er fand
ſein Genie nieder gedruͤckt, ſeine Macht beſchraͤnkt,
und glaubte nur einen Schatten von Souveraine-
taͤt zu genießen. Er glaubte, ſo hoch ſchweben zu
koͤnnen, als der große Kayſer, waͤhrend er als ein
kleiner Adler gehemmt und an die Erde gefeſſelt
war. Aber von der Art iſt die falſche Lage, worin
ſich Carl Johann geſtellt hat, daß wenn ihm un-
moͤglicher Weiſe ſeine thoͤrichten Entwuͤrfe gluͤck-
ten, ſeine Erfolge ſelbſt fuͤr ihn die Quelle eines
unvermeidlichen Ruins ſeyn wuͤrden; denn der be-
ſchraͤnkteſte Geiſt ſieht ein, daß wenn die alten
Nordiſchen Regierungen Sieger waͤren, ſie einen
ehemaligen Jacobiner als Koͤnig nicht an ihrer
Seite leiden wuͤrden.

Wahrſcheinlich meynte es Carl Johann mit ſei-
nen Feindſeligkeiten gegen Napoleon nicht aufrich-
tig, bis er in dem Ungluͤck des Rußiſchen Feldzugs
zu bemerken glaubte, daß das Geſtirn Frankreichs
zu verdunkeln anfange. Damals, und erſt damals
entſchloß er ſich, ſeine natuͤrliche Allianz mit Na-
poleon zu brechen, warf ſich Rußland und England
in die Arme, und indem er ſeinen neuen Alliirten
eine blinde Ergebenheit bewies, bemuͤhte er ſich,
durch ihre Freundſchaft und ihre Protection ſich
den Thron zu ſichern, den ihm Napoleon zuerſt er-
theilte. Carl Johann machte ſeine Dienſte gel-
tend. Die coaliſirten Maͤchte ſetzten einen hohen
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[[6]/0006] ce pas ce qui prouvoit clairement que ce sol- dat marchoit contre le cours naturel de sa fortune, et formoit des relations impolitiques et peu judicieuses? En effet, Bernadotte n’avait pas été élu prince de la couronne à cause de ses talens comme militaire, de ses qualités comme pa- triote, de son aptitude particulière à gouver- ner sagement une nation et à la rendre pai- sible et heureuse; mais, au contraire, per- sonne ne devoit douter qu’il ne dût son éléva- tion à l’influence puissante de son pays, et au desir que la Suède avait de rentrer dans son vrai système politique, et de renouer avec la France des relations dont l’expérience lui avoit dès long-temps fait sentir la nécessité. Dès-lors on devoit être certain que le nou- veau prince se dévoueroit à la cause conti- nentale, et que l’Angleterre auroit dans le nord un ennemi dangereux et puissant. Quel officier français étoit jadis plus exalté et plus violent en parlant des politiques an- glais que Charles-Jean? Les appeloit-il au- trement que pirates et voleurs? N’en doit- on pas inférer que la France ne le fit élire qu’à cause de ces marques de zèle anti-bri- tannique? Elle devoit d’autant plus compter sur lui que du moment où il étoit devenu prince de la nouvelle dynastie, il n’avoit d’autre parti à prendre que d’adhérer ferme- ment et de tout son cœur aux mesures poli- tiques de Napoléon. Mais Charles-Jean vou- lut jouer un rôle; il sentit son génie courbé, son pouvoir circonscrit, et ne crut jouir que d’une ombre de souveraineté. Il s’imagina pouvoir planer aussi haut que le grand Em- pereur, tandis que, comme un aiglon, il étoit arrêté et enchaîné à la terre. Mais telle est la fausse position où s’est placé Charles-Jean, que si, par impossible, il réussissoit dans ses projets insensés, ses succès mêmes seroient pour lui la source d’une ruine inévitable; car le génie le plus étroit aperçoit que, si les vieux gouvernemens du Nord étoient vain- queurs, ils ne souffriroient pas à côté d’eux un ancien jacobin pour roi. Probablement Charles-Jean n’étoit pas de bonne foi dans ses hostilités contre Napoléon, jusqu’à ce qu’il crût apercevoir dans les ca- lamités de la campagne russe que l’étoile de la France commençoit à pàlir. Alors, et seu- lement alors, il se détermina à rompre son alliance naturelle avec Napoléon, se jeta dans les bras de la Russie et de l’Angleterre, et, en montrant un devouement aveugle à ses nouveaux alliés, il s’efforça de s’assurer, par leur amitié et leur protection, le trône que Napoléon lui donna le premier. Charles-Jean fit valoir ses services. Les puissances coali- sées y mirent un haut prix, et luttèrent en deutlich, daß dieſer Soldat gegen den natuͤrlichen Lauf ſeines Gluͤcks angieng und unpolitiſche und wenig einſichtsvolle Verhaͤltniſſe anknuͤpfte? Jn der That war Bernadotte nicht wegen ſeiner Talente als Militair, nicht wegen ſeiner Eigen- ſchaften als Patriot, oder wegen ſeiner beſondern Geſchicklichkeit, eine Nation weiſe zu regieren und ſie friedlich und gluͤcklich zu machen, zum Kron- prinzen gewaͤhlt worden; vielmehr konnte kein Menſch zweifeln, daß er ſeine Erhebung dem maͤch- tigen Einfluß ſeines Vaterlandes und dem Wun- ſche Schwedens verdanke, zu ſeinem wahren poli- tiſchen Syſteme zuruͤck zu kehren, und mit Frank- reich Verhaͤltniſſe wieder anzuknuͤpfen, deren Noth- wendigkeit es durch lange Erfahrung gelernt hatte. Von nun an mußte man ſicher ſeyn, daß der neue Prinz der Continental-Sache ergeben ſeyn und daß England einen gefaͤhrlichen und maͤchtigen Feind im Norden haben wuͤrde. Welcher Franzoͤſiſche Officier war vormals exal- tirter und heftiger, wenn er von den Engliſchen Politikern ſprach, als Carl Johann? Nannte er ſie wol anders, als Seeraͤuber und Diebe? Mußte man nicht daraus ſchließen, daß Frankreich ihn wegen dieſes anti-brittiſchen Eifers erwaͤhlen laſſe? Es mußte um ſo mehr auf ihn rechnen, da er von dem Augenblicke an, wo er Prinz der neuen Dy- naſtie geworden war, keine andere Parthey zu er- greifen hatte, als feſt und von ganzem Herzen den politiſchen Maaßregeln Napoleons anzuhaͤngen. Al- lein Carl Johann wollte eine Rolle ſpielen; er fand ſein Genie nieder gedruͤckt, ſeine Macht beſchraͤnkt, und glaubte nur einen Schatten von Souveraine- taͤt zu genießen. Er glaubte, ſo hoch ſchweben zu koͤnnen, als der große Kayſer, waͤhrend er als ein kleiner Adler gehemmt und an die Erde gefeſſelt war. Aber von der Art iſt die falſche Lage, worin ſich Carl Johann geſtellt hat, daß wenn ihm un- moͤglicher Weiſe ſeine thoͤrichten Entwuͤrfe gluͤck- ten, ſeine Erfolge ſelbſt fuͤr ihn die Quelle eines unvermeidlichen Ruins ſeyn wuͤrden; denn der be- ſchraͤnkteſte Geiſt ſieht ein, daß wenn die alten Nordiſchen Regierungen Sieger waͤren, ſie einen ehemaligen Jacobiner als Koͤnig nicht an ihrer Seite leiden wuͤrden. Wahrſcheinlich meynte es Carl Johann mit ſei- nen Feindſeligkeiten gegen Napoleon nicht aufrich- tig, bis er in dem Ungluͤck des Rußiſchen Feldzugs zu bemerken glaubte, daß das Geſtirn Frankreichs zu verdunkeln anfange. Damals, und erſt damals entſchloß er ſich, ſeine natuͤrliche Allianz mit Na- poleon zu brechen, warf ſich Rußland und England in die Arme, und indem er ſeinen neuen Alliirten eine blinde Ergebenheit bewies, bemuͤhte er ſich, durch ihre Freundſchaft und ihre Protection ſich den Thron zu ſichern, den ihm Napoleon zuerſt er- theilte. Carl Johann machte ſeine Dienſte gel- tend. Die coaliſirten Maͤchte ſetzten einen hohen Werth darauf und wetteiferten in Opfern aller Art. Ein ſolcher Abfall konnte nicht theuer genug

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Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T10:00:34Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

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Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 171, Hamburg, 24. Oktober 1813, S. [6]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1712410_1813/6>, abgerufen am 28.04.2024.