Jean Paul: Dritte Abteilung Briefe. In: Jean Pauls Sämtliche Werke. Historisch-kritische Ausgabe. Abt. 3, Bd. 1. Berlin, 1956.
thologie que la grammaire. Car tu attribues a ma lettre satyrique Reponds a mon postscrit par un autre; s'entend dans la langue, J'ai dit a ma mere, qu'un cordonnier a Dresde est mort de joie En vain je tache de remplir cette page. Elle demeura vuide 48. An Joh. Adam Hagen in Hof. [Konzept][Hof, 21. Juni 1783]30Vergeben Sie mir, daß ich, ohne Ihnen bekant zu sein, eine Bitte
thologie que la grammaire. Car tu attribues à ma lettre satyrique Reponds à mon postscrit par un autre; s’entend dans la langue, J’ai dit à ma mére, qu’un cordonnier à Dresde est mort de joie En vain je tache de remplir cette page. Elle demeura vuide 48. An Joh. Adam Hagen in Hof. [Konzept][Hof, 21. Juni 1783]30Vergeben Sie mir, daß ich, ohne Ihnen bekant zu ſein, eine Bitte <TEI> <text> <body> <div type="letter" n="1"> <postscript> <p><hi rendition="#aq"><pb facs="#f0102" n="79"/> thologie que la grammaire. Car tu attribues à ma lettre satyrique<lb/> une vertu anti-narcotique. Il est vrai que les fleurs du Parnasse<lb/> comme celles des prés</hi> (Wieſen) <hi rendition="#aq">font dormir, et que les orties</hi><lb/> (Neſſel) <hi rendition="#aq">aiguillonnent au lieu d’assoupir. Aussi disent-ceux qui<lb/> savent l’Oeconomie, que les orties donnent un fourrage plus meil-<lb n="5"/> leur que le foin</hi> (Heu) <hi rendition="#aq">qui dans le fond n’est que la collection de<lb/> fleurs fletries. Mais pourquoi ne te souviendras-tu pas de Momus,<lb/> qui est le fils du sommeil et de la nuit. Ma modestie t’irritera peut-<lb/> être si fort que tu ajouteras: Momus est aussi le demifrére de la<lb/> bêtise. —</hi><lb n="10"/> </p> <p> <hi rendition="#aq">Reponds à mon postscrit par un autre; s’entend dans la langue,<lb/> que j’écris le plus mal; c’est-à-dire dans celle que tu écris le<lb/> mieux. —</hi> </p><lb/> <p> <hi rendition="#aq">J’ai dit à ma mére, qu’un cordonnier à Dresde est mort de joie<lb/> d’avoir gagné le gros lot. Elle espére de le gagner aussi et ne<lb n="15"/> craint pas d’en mourir aussi. Elle veut donc que je te demande le<lb/> prix des billets. Si elle gagne comme je l’espere, le public gagne<lb/> aussi: car j’écrirois plus rarement des satyres et il ne me faudroit<lb/> non plus de me nourrir par le sommet, contre la nature des arbres,<lb/> qui, semblables aux messagers, se nourrissent par les pieds.</hi> <lb n="20"/> </p> <p><hi rendition="#aq">En vain je tache de remplir cette page. Elle demeura vuide<lb/> parce qu’il l’est ma tête. Si tu trouves aussi ce postscrit vuide<lb/> d’idées et plein de ce qu’on appelle faux-brillant, souviens-toi que<lb/> le postscrit est le desert d’une lettre, lequel se fait des confitures<note place="right"><ref target="1922_Bd#_86">[86]</ref></note><lb/> et des mets de parade</hi> (Schaueſſen). <hi rendition="#aq">Mais pour le repas on y veut<lb n="25"/> du pain et du <hi rendition="#g">rostbief.</hi> Il faut finir cette lettre pour n’être pas<lb/> semblable aux apôtres, qui prophetisoient la fin du monde. Elle<lb/> viendra peut-être; mais celle de mon postscrit vient dejà.</hi></p> </postscript> </div><lb/> <div type="letter" n="1"> <head>48. An <hi rendition="#g">Joh. Adam Hagen in Hof.</hi></head><lb/> <note type="editorial"><metamark>[</metamark>Konzept<metamark>]</metamark></note> <dateline> <hi rendition="#right"><metamark>[</metamark>Hof, 21. Juni 1783<metamark>]</metamark></hi> </dateline> <lb n="30"/> <p>Vergeben Sie mir, daß ich, ohne Ihnen bekant zu ſein, eine Bitte<lb/> an Sie wage. Doch ich wil ſie tun, eh’ ich ſie entſchuldige. Sie betrift<lb/> die Mitteilung der <hi rendition="#g">ſatiriſchen Schriften Swifts,</hi> die Sie, ſoviel<lb/> mir Ihr Herr Sohn in Leipzig verſichert, beſizen und die hier ſoviel<lb/> ich weis niemand weiter hat. Ihre Leſung auf einige Wochen iſt mir<lb n="35"/><lb/></p> </div> </body> </text> </TEI> [79/0102]
thologie que la grammaire. Car tu attribues à ma lettre satyrique
une vertu anti-narcotique. Il est vrai que les fleurs du Parnasse
comme celles des prés (Wieſen) font dormir, et que les orties
(Neſſel) aiguillonnent au lieu d’assoupir. Aussi disent-ceux qui
savent l’Oeconomie, que les orties donnent un fourrage plus meil- 5
leur que le foin (Heu) qui dans le fond n’est que la collection de
fleurs fletries. Mais pourquoi ne te souviendras-tu pas de Momus,
qui est le fils du sommeil et de la nuit. Ma modestie t’irritera peut-
être si fort que tu ajouteras: Momus est aussi le demifrére de la
bêtise. — 10
Reponds à mon postscrit par un autre; s’entend dans la langue,
que j’écris le plus mal; c’est-à-dire dans celle que tu écris le
mieux. —
J’ai dit à ma mére, qu’un cordonnier à Dresde est mort de joie
d’avoir gagné le gros lot. Elle espére de le gagner aussi et ne 15
craint pas d’en mourir aussi. Elle veut donc que je te demande le
prix des billets. Si elle gagne comme je l’espere, le public gagne
aussi: car j’écrirois plus rarement des satyres et il ne me faudroit
non plus de me nourrir par le sommet, contre la nature des arbres,
qui, semblables aux messagers, se nourrissent par les pieds. 20
En vain je tache de remplir cette page. Elle demeura vuide
parce qu’il l’est ma tête. Si tu trouves aussi ce postscrit vuide
d’idées et plein de ce qu’on appelle faux-brillant, souviens-toi que
le postscrit est le desert d’une lettre, lequel se fait des confitures
et des mets de parade (Schaueſſen). Mais pour le repas on y veut 25
du pain et du rostbief. Il faut finir cette lettre pour n’être pas
semblable aux apôtres, qui prophetisoient la fin du monde. Elle
viendra peut-être; mais celle de mon postscrit vient dejà.
48. An Joh. Adam Hagen in Hof.
[Hof, 21. Juni 1783] 30
Vergeben Sie mir, daß ich, ohne Ihnen bekant zu ſein, eine Bitte
an Sie wage. Doch ich wil ſie tun, eh’ ich ſie entſchuldige. Sie betrift
die Mitteilung der ſatiriſchen Schriften Swifts, die Sie, ſoviel
mir Ihr Herr Sohn in Leipzig verſichert, beſizen und die hier ſoviel
ich weis niemand weiter hat. Ihre Leſung auf einige Wochen iſt mir 35
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(2016-11-22T14:52:17Z)
Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.
Markus Bernauer, Matthias Boenig: Bearbeitung der digitalen Edition.
(2016-11-22T14:52:17Z)
Weitere Informationen:Die digitale Edition der Briefe Jean Pauls im Deutschen Textarchiv basiert auf der von Eduard Berend herausgegebenen III. Abteilung der Historisch-kritischen Ausgabe mit den Briefen Jean Pauls. Die Bände werden im Faksimile und in getreuer Umschrift ohne Korrekturen vollständig zugänglich gemacht. Nicht aufgenommen, da in der hier gewählten Präsentation kaum nutzbar, sind Berends umfangreiche Register über die III. Abteilung in Band III/9, die in das elektronische Gesamtregister über die Briefe von und an Jean Paul eingegangen sind. Das bedeutet: Aufbewahrungsorte von Handschriften sowie veraltete Literaturverweise blieben ebenso bestehen wie die Nummern der von Jean Paul beantworteten Briefe oder der an ihn gerichteten Antworten, Nummern, die sich auf die Regesten in den digitalisierten Bänden beziehen und nicht auf die neue IV. Abteilung mit den Briefen an Jean Paul (s. dort die Konkordanzen). Eine andere, briefzentrierte digitale Edition der Briefe Jean Pauls ist derzeit als Gemeinschaftsprojekt der Jean-Paul-Edition und der Initiative TELOTA in Vorbereitung. Die Metadaten dieser Ausgabe sowie veraltete Verweise in den Erläuterungen werden dort so weit als möglich aktualisiert. Die Digitalisierung wurde durch die Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG) gefördert.
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