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Allgemeine Zeitung, Nr. 156, 4. Juni 1860.

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[Spaltenumbruch] offices pour faire rendre a la Sardaigne cette partie de la Savoie qui
avait ete laissee a la France. Ces conditions furent remplies, et le
Piemont se trouva largement dedommage pour les cessions que le Roi
avait faites, non pas directement a la Suisse, mais aux puissances, les-
quelles ont en suite transmis a la Suisse ces territoires par le protocole
du 29 Mars 1815.

La Suisse accepta avec reconnaissance, de la part des puissances,
les portions de territoire reunies a Geneve, ainsi que la defense de la
neutralite du Nord de la Savoie.

Plus tard, apres la seconde paix de Paris, il fut donne, par le
traite du 20 Novembre 1815, une plus grande extension au pays
neutralise. Mais la Suisse hesitait a se charger de la defense d'une
si grande etendue de territoire, qui n'etait plus, comme auparavant,
marquee par une chaeine de montagnes constituant un rempart d'un
point a un autre, mais par deux perpendiculaires beaucoup moins fortes,
et dont l'angle droit se trouvait a une distance de plus de trois journees
de marche de sa propre frontiere. Elle se prononca contre cette
extension, et ne l'accepta, au desir des puissances, que pour terminer
des negociations prolongees.

C'est ainsi que les choses se sont passees, et l'on voit que la Suisse,
avant d'entrer dans des conditions d'une certaine importance, en a
maurement pese et examine la portee. C'est que, deja alors, elle ne
considerait pas la neutralite de la meme maniere que voudrait la faire
envisager Monsieur de Thouvenel, dans ses notes du 7 et du 16 Avril.

Monsieur le Ministre des Affaires etrangeres de France estime que
la neutralite suisse ne consiste que dans l'engagement des autres Puis-
sances de s'interdire tout acte d'agression envers ce pays, et que cette
neutralite n'existe point par elle-meme, uniquement fondee qu'elle est
sur l'interet mutuel des Etats limitrophes. Le Conseil federal doit
s'elever fortement contre une pareille doctrine appliquee a la Suisse,
et qui aurait pour effet de ne donner a celle ci d'autre base d'indepen-
dance politique que le bon vouloir ou l'interet de ses voisins. De l'avis
du Conseil federal, si la neutralite de la Suisse est consacree par la
reconnaissance et la garantie des grandes puissances, bienfait dont il
apprecie toute la valeur, il doit faire remarquer aussi qu'elle est le
resultat d'une politique entree dans les traditions, dans les convenances,
dans les interets nationaux de la Suisse, a laquelle elle tient, qu'elle
observe et veut faire observer. Ce n'est que de cette facon que sa
neutralite peut se concilier avec son independance, avec son autonomie,
avec sa dignite; c'est-a-dire si la Suisse a la volonte et le pouvoir de
defendre ce qu'elle envisage comme son interet et son droit, les armes
a la main contre tous et chacun qui voudraient les violer. Voila la
neutralite, ainsi que la Suisse l'entend, celle pour laquelle elle est
resolue a faire, dans toutes les occasions, les plus grands efforts pour
la maintenir. Elle se trouvera heureuse que les hautes puissances
s'interdisent tout acte d'agression et respectent son territoire, mais elle
ne discontinuera pas de developper son systeme militaire, et de faire
tous ses efforts pour se mettre a meme de maintenir, par sa propre
force, l'etat politique qui lui convient. La Suisse est loin de pretendre
a une grande position militaire au centre de l'Europe, pour en imposer
a qui que ce soit, mais elle demande la possibilite de pouvoir se defendre
utilement et de maintenir son integrite. C'est la certainement la posi-
tion que les hautes puissances ont voulu lui faire lors du congres de
Vienne. Elles ont voulu au centre de l'Europe un petit pays, qui,
sans menaces pour aucun autre, eaut pourtant la volonte et le pouvoir
de maintenir son independance, et qui ne faut pas a la merci des premiers
qui, se placant en dehors des traites, voudraient l'attaquer. Elles ont
voulu une Suisse libre et moderee, mais aussi une Suisse forte et resolue.
Malgre cela on ne lui a pas accorde la meilleure frontiere militaire et
des considerations d'une moindre valeur se sont, en plusieurs points,
victorieusement opposees au desir de mieux faire. Mais est-ce un
motif pour affaiblir d'avantage encore cette frontiere deja defectueuse?
Ne vandrait-il pas mieux, et ne serait-il pas plus avantageux pour
l'Europe, de fortifier et d'ameliorer ce qu'on n'a pas pu accomplir en
1815? Le Conseil federal le pense, et il maintient, en consequence, le
droit de la defense du Nord de la Savoie, qui a ete concede a la
Suisse en 1815, si on ne le remplace pas par un arrangement plus
convenable. Il ne voudrait pas supposer un seul instant qu'on songe
tout simplement a depouiller la Suisse des avantages qui lui ont ete
garantis, car elle n'en a fourni aucun motif; mais il ne cache pas
la fausse position qui serait amenee si la Suisse devait etre, en
application inadmissible des arrangements precedents, appelee a
defendre des provinces francaises! La France elle-meme doit pre-
ferer une autre solution, et il ne doit pas etre mis en doute qu'
apres maur examen des interets et du droit de l'Europe, de la
Suisse et des siens propres, elle ne se prete pas a vider la question
d'une maniere satisfaisante.



Englands Lage.

Meine gestrige Mittheilung über die Grund-
lostgkeit der von gewissen Seiten her colportirten Befürchtungen vor einem
neuen Strike der Bauarbeiter bedarf einer formellen Berichtigung, die übri-
[Spaltenumbruch] gens mehr zur Bestätigung als zur Widerlegung meiner Angaben dienen
dürfte. Herr G. Potter, der als Secretär des Centralcomite's der verschiede-
nen mit dem Bauwesen verknüpften Trades' unions die Arbeitseinstellung des
vergangenen Jahres organisirte, hat allerdings im Ramen eines aufgelösten
Comite's ein Schreiben an die Affociation der Bauunternehmer gerichtet um
eine Verminderung der Arbeitszeit auf 9 Stunden zu verlangen, und dieses
Verlangen durch Drohungen zu unterstützen. Wer veranlaßte Hrn. Potter
zu diesem Schritt, von dem bis gestern kein Arbeiterorgan Kenntniß hatte, den
aber die Times schon vor einigen Wochen vorherzusagen vermochte? Wer
beaustragte ihn eine Agitation zu unternehmen die bisher nur durch Hrn.
Potter und die Times vor das Publicum gebracht worden ist? Die Arbeiter,
vor deren Zorn er sich so lange versteckt halten mußte? Unmöglich. Man
braucht nur eins der verbreitetsten Arbeiterorgane, etwa "Reynold's Newspaper"
oder "Lloyd's Journal" zur Hand zu nehmen, um zu sehen daß ein Agitator
der in zahlreichen Privatbriefen von seiner eigenen "Classe" als Verräther
deuuncirt und von keinem einzigen seiner früheren Parteigenossen vertheidigt
wird, der letzte Mann im ganzen Königreich ist der einen Strike bewerkstel-
ligen könnte. Die Bauarbeiter wollen und können keine neue Arbeitsein-
stellung aushalten. Nach dieser Seite hin werden daher Hrn. Potter's Be-
mühungen erfolglos bleiben. Wie wir aus dem 17. Bande von Thiers' Ge-
schichte des Consulats und des Kaiserreichs ersehen, sagte Napoleon 1814,
als man ihm den Vorschlag machte eine allgemeine Volkserhebung zu veran-
lassen: "Ein Volk aufregen? In einem Lande wo die Revolution Priester
und Adel ruinirt hat, und ich die Revolution ruinirt habe!" Hr. Potter, wenn
es ihm überhaupt mit seiner kundgegebenen Absicht Ernst seyn sollte, was sehr
zu bezweifeln ist, wird bald Gelegenheit finden sich von dieser Wahrheit zu
überzeugen. Nachdem der Strike einen großen Theil der Bauunternehmer,
und Hr. Potter den Strike und die unglücklichen Vauarbeiter ruinirt hat,
sind keine Elemente mehr vorhanden mit denen der gefallene Agitator seinen
gestürzten Thron zu stützen vermöchte. Unter diesen Unständen ist es sehr be-
greiflich daß der so plötzlich wieder auf der Bühne erscheinende Hr. Potter
nicht nur in den Arbeiterkreisen Verdacht erregt. Man kann nicht verkennen
daß sein Auftreten einer gewissen Partei sehr erwünscht kommen muß, und
nur dazu dienen wird die Unklarheit und Verwirrung zu vergrößern, in der
sich unsere inneren Zustände gegenwärtig befinden. Denn wenn wir auch
mit Bestimmtheit sagen können was aus dem projectirten Strike werden wird,
so können wir keineswegs mit gleicher Bestimmtheit das Resultat des unge-
lösten Confliets zwischen den beiden Parlamentshäusern vorhersagen. Lord
Palmerston wünscht daß sich alles in Wohlgefallen auflösen möge -- und er
wird vom Publicum beargwohnt durch seinen Schwiegersohn Shaftesbury
den Lords den Sieg erleichtert zu haben. Lord John Russell wünscht "diese
ernsteste und bedeutungsschwerste Frage, die ihm in der langen Erfahrung
seines parlamentarischen Lebens vorgekommen," durch eine entschiedene Wah-
rung der Privilegien des Unterhauses beantwortet zu sehen -- und er wird
von der Torypresse verdächtigt den Sturz Palmerstons zu beabsichtigen. Das
ganze Land von einem Ende zum andern fühlt die Bedeutung der Krisis, die
Presse, namentlich die zahlreichen Provincialblätter, spricht sich mit einer nie
gesehenen Einmüthigkeit gegen die lordliche Usurpation der Finanzgewalt
aus -- und die Times behaüptet daß alles Humbug sey, und jedermann
Lord Derby Recht gebe. Und inmitten dieser frivolen Widersprüche, inmitten
dieses Chaos von unfertigen und ungelösten Fragen, zieht das Gewitter immer
dunkler und drohender heran das sich über Europa entladen wird. Ist Eng-
land, von Parteien zerrissen die nicht leben und nicht sterben können; die weder
den Muth haben liberal noch conservativ zu seyn, im Stand und in der Ver-
fassung diesem Slurm Trotz zu bieten? Alles halb und unvollendet. Eine
unvollendete Reformbill die als Gespenst umgeht, und Kinder und Thoren
erschreckt, ein unvollendetes Budget, ein unvollendeter Bruch mit Frankreich,
eine unvollendete Allianz mit Deutschland, eine unvollendete Ministerkrisis,
ein unvollendeter Oberhaussieg, eine unvollendete Unterhausniederlage --
und wohin wir uns auch wenden mögen, allenthalben die Verwirrung der
Ohnmacht, jede positive Kraft von einer negativen paralysirt, mit einem Wort
Zustände als wären sie expreß auf Bestellung von Paris her angefertigt wor-
den. -- Die "Constitutional Defense Committee," welche in der vergangenen
Woche hier gegründet wurde, hat einen Executionsausschuß gebildet, unter
dessen Namen auch der Chef eines der bedeutendsten oder des bedeutendsten
deutschen Hauses der City figurirt. Die Geldbeifteuern fließen so reichlich,
daß einer thalkräftigen Operation von dieser Seite her nichts mehr im Weg
steht. Unter gleichem Namen hat die weitverzweigte "Northern-Reform Afso-
ciation" ein Comite gebildet, so daß das Unterhaus bei seiner Wiedervereini-
gung eine bewegtere öffentliche Meinung finden wird als es bei Antritt der
Psingstferien verlassen hat. Für nächsten Sonntag ist ein Meeting unter
freiem Himmel im Hyde-Park angesagt.



[Spaltenumbruch] offices pour faire rendre à la Sardaigne cette partie de la Savoie qui
avait été laissée à la France. Ces conditions furent remplies, et le
Piémont se trouva largement dédommagé pour les cessions que le Roi
avait faites, non pas directement à la Suisse, mais aux puissances, les-
quelles ont en suite transmis à la Suisse ces territoires par le protocóle
du 29 Mars 1815.

La Suisse accepta avec reconnaissance, de la part des puissances,
les portions de territoire réunies à Genève, ainsi que la défense de la
neutralité du Nord de la Savoie.

Plus tard, après la seconde paix de Paris, il fut donné, par le
traité du 20 Novembre 1815, une plus grande extension au pays
neutralisé. Mais la Suisse hésitait à se charger de la défense d’une
si grande étendue de territoire, qui n’était plus, comme auparavant,
marquée par une chaîne de montagnes constituant un rempart d’un
point à un autre, mais par deux perpendiculaires beaucoup moins fortes,
et dont l’angle droit se trouvait à une distance de plus de trois journées
de marche de sa propre frontière. Elle se prononça contre cette
extension, et ne l’accepta, au désir des puissances, que pour terminer
des négociations prolongées.

C’est ainsi que les choses se sont passées, et l’on voit que la Suisse,
avant d’entrer dans des conditions d’une certaine importance, en a
mûrement pesé et examiné la portée. C’est que, déjà alors, elle ne
considérait pas la neutralité de la même manière que voudrait la faire
envisager Monsieur de Thouvenel, dans ses notes du 7 et du 16 Avril.

Monsieur le Ministre des Affaires étrangères de France estime que
la neutralité suisse ne consiste que dans l’engagement des autres Puis-
sances de s’interdire tout acte d’agression envers ce pays, et que cette
neutralité n’existe point par elle-même, uniquement fondée qu’elle est
sur l’intérêt mutuel des Etats limitrophes. Le Conseil fédéral doit
s’élever fortement contre une pareille doctrine appliquée à la Suisse,
et qui aurait pour effet de ne donner à celle ci d’autre base d’indépen-
dance politique que le bon vouloir ou l’intérêt de ses voisins. De l’avis
du Conseil fédéral, si la neutralité de la Suisse est consacrée par la
reconnaissance et la garantie des grandes puissances, bienfait dont il
apprécie toute la valeur, il doit faire remarquer aussi qu’elle est le
résultat d’une politique entrée dans les traditions, dans les convenances,
dans les intérêts nationaux de la Suisse, à laquelle elle tient, qu’elle
observe et veut faire observer. Ce n’est que de cette façon que sa
neutralité peut se concilier avec son indépendance, avec son autonomie,
avec sa dignité; c’est-à-dire si la Suisse a la volonté et le pouvoir de
défendre ce qu’elle envisage comme son intérêt et son droit, les armes
à la main contre tous et chacun qui voudraient les violer. Voilà la
neutralité, ainsi que la Suisse l’entend, celle pour laquelle elle est
résolue à faire, dans toutes les occasions, les plus grands efforts pour
la maintenir. Elle se trouvera heureuse que les hautes puissances
s’interdisent tout acte d’agression et respectent son territoire, mais elle
ne discontinuera pas de développer son système militaire, et de faire
tous ses efforts pour se mettre à même de maintenir, par sa propre
force, l’état politique qui lui convient. La Suisse est loin de prétendre
à une grande position militaire au centre de l’Europe, pour en imposer
à qui que ce soit, mais elle demande la possibilité de pouvoir se défendre
utilement et de maintenir son intégrité. C’est là certainement la posi-
tion que les hautes puissances ont voulu lui faire lors du congrès de
Vienne. Elles ont voulu au centre de l’Europe un petit pays, qui,
sans menaces pour aucun autre, eût pourtant la volonté et le pouvoir
de maintenir son indépendance, et qui ne fût pas à la merci des premiers
qui, se plaçant en dehors des traités, voudraient l’attaquer. Elles ont
voulu une Suisse libre et modérée, mais aussi une Suisse forte et résolue.
Malgré cela on ne lui a pas accordé la meilleure frontière militaire et
des considérations d’une moindre valeur se sont, en plusieurs points,
victorieusement opposées au désir de mieux faire. Mais est-ce un
motif pour affaiblir d’avantage encore cette frontière déjà défectueuse?
Ne vandrait-il pas mieux, et ne serait-il pas plus avantageux pour
l’Europe, de fortifier et d’améliorer ce qu’on n’a pas pu accomplir en
1815? Le Conseil fédéral le pense, et il maintient, en consequence, le
droit de la défense du Nord de la Savoie, qui a été concédé à la
Suisse en 1815, si on ne le remplace pas par un arrangement plus
convenable. Il ne voudrait pas supposer un seul instant qu’on songe
tout simplement à dépouiller la Suisse des avantages qui lui ont été
garantis, car elle n’en a fourni aucun motif; mais il ne cache pas
la fausse position qui serait amenée si la Suisse devait être, en
application inadmissible des arrangements précédents, appelée à
défendre des provinces françaises! La France elle-même doit pré-
férer une autre solution, et il ne doit pas être mis en doute qu’
après mûr examen des intérêts et du droit de l’Europe, de la
Suisse et des siens propres, elle ne se prête pas à vider la question
d’une manière satisfaisante.



Englands Lage.

Meine geſtrige Mittheilung über die Grund-
loſtgkeit der von gewiſſen Seiten her colportirten Befürchtungen vor einem
neuen Strike der Bauarbeiter bedarf einer formellen Berichtigung, die übri-
[Spaltenumbruch] gens mehr zur Beſtätigung als zur Widerlegung meiner Angaben dienen
dürfte. Herr G. Potter, der als Secretär des Centralcomité’s der verſchiede-
nen mit dem Bauweſen verknüpften Trades’ unions die Arbeitseinſtellung des
vergangenen Jahres organiſirte, hat allerdings im Ramen eines aufgelösten
Comité’s ein Schreiben an die Affociation der Bauunternehmer gerichtet um
eine Verminderung der Arbeitszeit auf 9 Stunden zu verlangen, und dieſes
Verlangen durch Drohungen zu unterſtützen. Wer veranlaßte Hrn. Potter
zu dieſem Schritt, von dem bis geſtern kein Arbeiterorgan Kenntniß hatte, den
aber die Times ſchon vor einigen Wochen vorherzuſagen vermochte? Wer
beauſtragte ihn eine Agitation zu unternehmen die bisher nur durch Hrn.
Potter und die Times vor das Publicum gebracht worden iſt? Die Arbeiter,
vor deren Zorn er ſich ſo lange verſteckt halten mußte? Unmöglich. Man
braucht nur eins der verbreitetſten Arbeiterorgane, etwa „Reynold’s Newspaper“
oder „Lloyd’s Journal“ zur Hand zu nehmen, um zu ſehen daß ein Agitator
der in zahlreichen Privatbriefen von ſeiner eigenen „Claſſe“ als Verräther
deuuncirt und von keinem einzigen ſeiner früheren Parteigenoſſen vertheidigt
wird, der letzte Mann im ganzen Königreich iſt der einen Strike bewerkſtel-
ligen könnte. Die Bauarbeiter wollen und können keine neue Arbeitsein-
ſtellung aushalten. Nach dieſer Seite hin werden daher Hrn. Potter’s Be-
mühungen erfolglos bleiben. Wie wir aus dem 17. Bande von Thiers’ Ge-
ſchichte des Conſulats und des Kaiſerreichs erſehen, ſagte Napoleon 1814,
als man ihm den Vorſchlag machte eine allgemeine Volkserhebung zu veran-
laſſen: „Ein Volk aufregen? In einem Lande wo die Revolution Prieſter
und Adel ruinirt hat, und ich die Revolution ruinirt habe!“ Hr. Potter, wenn
es ihm überhaupt mit ſeiner kundgegebenen Abſicht Ernſt ſeyn ſollte, was ſehr
zu bezweifeln iſt, wird bald Gelegenheit finden ſich von dieſer Wahrheit zu
überzeugen. Nachdem der Strike einen großen Theil der Bauunternehmer,
und Hr. Potter den Strike und die unglücklichen Vauarbeiter ruinirt hat,
ſind keine Elemente mehr vorhanden mit denen der gefallene Agitator ſeinen
geſtürzten Thron zu ſtützen vermöchte. Unter dieſen Unſtänden iſt es ſehr be-
greiflich daß der ſo plötzlich wieder auf der Bühne erſcheinende Hr. Potter
nicht nur in den Arbeiterkreiſen Verdacht erregt. Man kann nicht verkennen
daß ſein Auftreten einer gewiſſen Partei ſehr erwünſcht kommen muß, und
nur dazu dienen wird die Unklarheit und Verwirrung zu vergrößern, in der
ſich unſere inneren Zuſtände gegenwärtig befinden. Denn wenn wir auch
mit Beſtimmtheit ſagen können was aus dem projectirten Strike werden wird,
ſo können wir keineswegs mit gleicher Beſtimmtheit das Reſultat des unge-
lösten Confliets zwiſchen den beiden Parlamentshäuſern vorherſagen. Lord
Palmerſton wünſcht daß ſich alles in Wohlgefallen auflöſen möge — und er
wird vom Publicum beargwohnt durch ſeinen Schwiegerſohn Shaftesbury
den Lords den Sieg erleichtert zu haben. Lord John Ruſſell wünſcht „dieſe
ernſteſte und bedeutungsſchwerſte Frage, die ihm in der langen Erfahrung
ſeines parlamentariſchen Lebens vorgekommen,“ durch eine entſchiedene Wah-
rung der Privilegien des Unterhauſes beantwortet zu ſehen — und er wird
von der Torypreſſe verdächtigt den Sturz Palmerſtons zu beabſichtigen. Das
ganze Land von einem Ende zum andern fühlt die Bedeutung der Kriſis, die
Preſſe, namentlich die zahlreichen Provincialblätter, ſpricht ſich mit einer nie
geſehenen Einmüthigkeit gegen die lordliche Uſurpation der Finanzgewalt
aus — und die Times behaüptet daß alles Humbug ſey, und jedermann
Lord Derby Recht gebe. Und inmitten dieſer frivolen Widerſprüche, inmitten
dieſes Chaos von unfertigen und ungelösten Fragen, zieht das Gewitter immer
dunkler und drohender heran das ſich über Europa entladen wird. Iſt Eng-
land, von Parteien zerriſſen die nicht leben und nicht ſterben können; die weder
den Muth haben liberal noch conſervativ zu ſeyn, im Stand und in der Ver-
faſſung dieſem Slurm Trotz zu bieten? Alles halb und unvollendet. Eine
unvollendete Reformbill die als Geſpenſt umgeht, und Kinder und Thoren
erſchreckt, ein unvollendetes Budget, ein unvollendeter Bruch mit Frankreich,
eine unvollendete Allianz mit Deutſchland, eine unvollendete Miniſterkriſis,
ein unvollendeter Oberhausſieg, eine unvollendete Unterhausniederlage —
und wohin wir uns auch wenden mögen, allenthalben die Verwirrung der
Ohnmacht, jede poſitive Kraft von einer negativen paralyſirt, mit einem Wort
Zuſtände als wären ſie expreß auf Beſtellung von Paris her angefertigt wor-
den. — Die „Constitutional Defense Committee,“ welche in der vergangenen
Woche hier gegründet wurde, hat einen Executionsausſchuß gebildet, unter
deſſen Namen auch der Chef eines der bedeutendſten oder des bedeutendſten
deutſchen Hauſes der City figurirt. Die Geldbeifteuern fließen ſo reichlich,
daß einer thalkräftigen Operation von dieſer Seite her nichts mehr im Weg
ſteht. Unter gleichem Namen hat die weitverzweigte „Northern-Reform Afſo-
ciation“ ein Comité gebildet, ſo daß das Unterhaus bei ſeiner Wiedervereini-
gung eine bewegtere öffentliche Meinung finden wird als es bei Antritt der
Pſingſtferien verlaſſen hat. Für nächſten Sonntag iſt ein Meeting unter
freiem Himmel im Hyde-Park angeſagt.



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[2607/0011] offices pour faire rendre à la Sardaigne cette partie de la Savoie qui avait été laissée à la France. Ces conditions furent remplies, et le Piémont se trouva largement dédommagé pour les cessions que le Roi avait faites, non pas directement à la Suisse, mais aux puissances, les- quelles ont en suite transmis à la Suisse ces territoires par le protocóle du 29 Mars 1815. La Suisse accepta avec reconnaissance, de la part des puissances, les portions de territoire réunies à Genève, ainsi que la défense de la neutralité du Nord de la Savoie. Plus tard, après la seconde paix de Paris, il fut donné, par le traité du 20 Novembre 1815, une plus grande extension au pays neutralisé. Mais la Suisse hésitait à se charger de la défense d’une si grande étendue de territoire, qui n’était plus, comme auparavant, marquée par une chaîne de montagnes constituant un rempart d’un point à un autre, mais par deux perpendiculaires beaucoup moins fortes, et dont l’angle droit se trouvait à une distance de plus de trois journées de marche de sa propre frontière. Elle se prononça contre cette extension, et ne l’accepta, au désir des puissances, que pour terminer des négociations prolongées. C’est ainsi que les choses se sont passées, et l’on voit que la Suisse, avant d’entrer dans des conditions d’une certaine importance, en a mûrement pesé et examiné la portée. C’est que, déjà alors, elle ne considérait pas la neutralité de la même manière que voudrait la faire envisager Monsieur de Thouvenel, dans ses notes du 7 et du 16 Avril. Monsieur le Ministre des Affaires étrangères de France estime que la neutralité suisse ne consiste que dans l’engagement des autres Puis- sances de s’interdire tout acte d’agression envers ce pays, et que cette neutralité n’existe point par elle-même, uniquement fondée qu’elle est sur l’intérêt mutuel des Etats limitrophes. Le Conseil fédéral doit s’élever fortement contre une pareille doctrine appliquée à la Suisse, et qui aurait pour effet de ne donner à celle ci d’autre base d’indépen- dance politique que le bon vouloir ou l’intérêt de ses voisins. De l’avis du Conseil fédéral, si la neutralité de la Suisse est consacrée par la reconnaissance et la garantie des grandes puissances, bienfait dont il apprécie toute la valeur, il doit faire remarquer aussi qu’elle est le résultat d’une politique entrée dans les traditions, dans les convenances, dans les intérêts nationaux de la Suisse, à laquelle elle tient, qu’elle observe et veut faire observer. Ce n’est que de cette façon que sa neutralité peut se concilier avec son indépendance, avec son autonomie, avec sa dignité; c’est-à-dire si la Suisse a la volonté et le pouvoir de défendre ce qu’elle envisage comme son intérêt et son droit, les armes à la main contre tous et chacun qui voudraient les violer. Voilà la neutralité, ainsi que la Suisse l’entend, celle pour laquelle elle est résolue à faire, dans toutes les occasions, les plus grands efforts pour la maintenir. Elle se trouvera heureuse que les hautes puissances s’interdisent tout acte d’agression et respectent son territoire, mais elle ne discontinuera pas de développer son système militaire, et de faire tous ses efforts pour se mettre à même de maintenir, par sa propre force, l’état politique qui lui convient. La Suisse est loin de prétendre à une grande position militaire au centre de l’Europe, pour en imposer à qui que ce soit, mais elle demande la possibilité de pouvoir se défendre utilement et de maintenir son intégrité. C’est là certainement la posi- tion que les hautes puissances ont voulu lui faire lors du congrès de Vienne. Elles ont voulu au centre de l’Europe un petit pays, qui, sans menaces pour aucun autre, eût pourtant la volonté et le pouvoir de maintenir son indépendance, et qui ne fût pas à la merci des premiers qui, se plaçant en dehors des traités, voudraient l’attaquer. Elles ont voulu une Suisse libre et modérée, mais aussi une Suisse forte et résolue. Malgré cela on ne lui a pas accordé la meilleure frontière militaire et des considérations d’une moindre valeur se sont, en plusieurs points, victorieusement opposées au désir de mieux faire. Mais est-ce un motif pour affaiblir d’avantage encore cette frontière déjà défectueuse? Ne vandrait-il pas mieux, et ne serait-il pas plus avantageux pour l’Europe, de fortifier et d’améliorer ce qu’on n’a pas pu accomplir en 1815? Le Conseil fédéral le pense, et il maintient, en consequence, le droit de la défense du Nord de la Savoie, qui a été concédé à la Suisse en 1815, si on ne le remplace pas par un arrangement plus convenable. Il ne voudrait pas supposer un seul instant qu’on songe tout simplement à dépouiller la Suisse des avantages qui lui ont été garantis, car elle n’en a fourni aucun motif; mais il ne cache pas la fausse position qui serait amenée si la Suisse devait être, en application inadmissible des arrangements précédents, appelée à défendre des provinces françaises! La France elle-même doit pré- férer une autre solution, et il ne doit pas être mis en doute qu’ après mûr examen des intérêts et du droit de l’Europe, de la Suisse et des siens propres, elle ne se prête pas à vider la question d’une manière satisfaisante. Englands Lage. Δ London, 30 Mai. Meine geſtrige Mittheilung über die Grund- loſtgkeit der von gewiſſen Seiten her colportirten Befürchtungen vor einem neuen Strike der Bauarbeiter bedarf einer formellen Berichtigung, die übri- gens mehr zur Beſtätigung als zur Widerlegung meiner Angaben dienen dürfte. Herr G. Potter, der als Secretär des Centralcomité’s der verſchiede- nen mit dem Bauweſen verknüpften Trades’ unions die Arbeitseinſtellung des vergangenen Jahres organiſirte, hat allerdings im Ramen eines aufgelösten Comité’s ein Schreiben an die Affociation der Bauunternehmer gerichtet um eine Verminderung der Arbeitszeit auf 9 Stunden zu verlangen, und dieſes Verlangen durch Drohungen zu unterſtützen. Wer veranlaßte Hrn. Potter zu dieſem Schritt, von dem bis geſtern kein Arbeiterorgan Kenntniß hatte, den aber die Times ſchon vor einigen Wochen vorherzuſagen vermochte? Wer beauſtragte ihn eine Agitation zu unternehmen die bisher nur durch Hrn. Potter und die Times vor das Publicum gebracht worden iſt? Die Arbeiter, vor deren Zorn er ſich ſo lange verſteckt halten mußte? Unmöglich. Man braucht nur eins der verbreitetſten Arbeiterorgane, etwa „Reynold’s Newspaper“ oder „Lloyd’s Journal“ zur Hand zu nehmen, um zu ſehen daß ein Agitator der in zahlreichen Privatbriefen von ſeiner eigenen „Claſſe“ als Verräther deuuncirt und von keinem einzigen ſeiner früheren Parteigenoſſen vertheidigt wird, der letzte Mann im ganzen Königreich iſt der einen Strike bewerkſtel- ligen könnte. Die Bauarbeiter wollen und können keine neue Arbeitsein- ſtellung aushalten. Nach dieſer Seite hin werden daher Hrn. Potter’s Be- mühungen erfolglos bleiben. Wie wir aus dem 17. Bande von Thiers’ Ge- ſchichte des Conſulats und des Kaiſerreichs erſehen, ſagte Napoleon 1814, als man ihm den Vorſchlag machte eine allgemeine Volkserhebung zu veran- laſſen: „Ein Volk aufregen? In einem Lande wo die Revolution Prieſter und Adel ruinirt hat, und ich die Revolution ruinirt habe!“ Hr. Potter, wenn es ihm überhaupt mit ſeiner kundgegebenen Abſicht Ernſt ſeyn ſollte, was ſehr zu bezweifeln iſt, wird bald Gelegenheit finden ſich von dieſer Wahrheit zu überzeugen. Nachdem der Strike einen großen Theil der Bauunternehmer, und Hr. Potter den Strike und die unglücklichen Vauarbeiter ruinirt hat, ſind keine Elemente mehr vorhanden mit denen der gefallene Agitator ſeinen geſtürzten Thron zu ſtützen vermöchte. Unter dieſen Unſtänden iſt es ſehr be- greiflich daß der ſo plötzlich wieder auf der Bühne erſcheinende Hr. Potter nicht nur in den Arbeiterkreiſen Verdacht erregt. Man kann nicht verkennen daß ſein Auftreten einer gewiſſen Partei ſehr erwünſcht kommen muß, und nur dazu dienen wird die Unklarheit und Verwirrung zu vergrößern, in der ſich unſere inneren Zuſtände gegenwärtig befinden. Denn wenn wir auch mit Beſtimmtheit ſagen können was aus dem projectirten Strike werden wird, ſo können wir keineswegs mit gleicher Beſtimmtheit das Reſultat des unge- lösten Confliets zwiſchen den beiden Parlamentshäuſern vorherſagen. Lord Palmerſton wünſcht daß ſich alles in Wohlgefallen auflöſen möge — und er wird vom Publicum beargwohnt durch ſeinen Schwiegerſohn Shaftesbury den Lords den Sieg erleichtert zu haben. Lord John Ruſſell wünſcht „dieſe ernſteſte und bedeutungsſchwerſte Frage, die ihm in der langen Erfahrung ſeines parlamentariſchen Lebens vorgekommen,“ durch eine entſchiedene Wah- rung der Privilegien des Unterhauſes beantwortet zu ſehen — und er wird von der Torypreſſe verdächtigt den Sturz Palmerſtons zu beabſichtigen. Das ganze Land von einem Ende zum andern fühlt die Bedeutung der Kriſis, die Preſſe, namentlich die zahlreichen Provincialblätter, ſpricht ſich mit einer nie geſehenen Einmüthigkeit gegen die lordliche Uſurpation der Finanzgewalt aus — und die Times behaüptet daß alles Humbug ſey, und jedermann Lord Derby Recht gebe. Und inmitten dieſer frivolen Widerſprüche, inmitten dieſes Chaos von unfertigen und ungelösten Fragen, zieht das Gewitter immer dunkler und drohender heran das ſich über Europa entladen wird. Iſt Eng- land, von Parteien zerriſſen die nicht leben und nicht ſterben können; die weder den Muth haben liberal noch conſervativ zu ſeyn, im Stand und in der Ver- faſſung dieſem Slurm Trotz zu bieten? Alles halb und unvollendet. Eine unvollendete Reformbill die als Geſpenſt umgeht, und Kinder und Thoren erſchreckt, ein unvollendetes Budget, ein unvollendeter Bruch mit Frankreich, eine unvollendete Allianz mit Deutſchland, eine unvollendete Miniſterkriſis, ein unvollendeter Oberhausſieg, eine unvollendete Unterhausniederlage — und wohin wir uns auch wenden mögen, allenthalben die Verwirrung der Ohnmacht, jede poſitive Kraft von einer negativen paralyſirt, mit einem Wort Zuſtände als wären ſie expreß auf Beſtellung von Paris her angefertigt wor- den. — Die „Constitutional Defense Committee,“ welche in der vergangenen Woche hier gegründet wurde, hat einen Executionsausſchuß gebildet, unter deſſen Namen auch der Chef eines der bedeutendſten oder des bedeutendſten deutſchen Hauſes der City figurirt. Die Geldbeifteuern fließen ſo reichlich, daß einer thalkräftigen Operation von dieſer Seite her nichts mehr im Weg ſteht. Unter gleichem Namen hat die weitverzweigte „Northern-Reform Afſo- ciation“ ein Comité gebildet, ſo daß das Unterhaus bei ſeiner Wiedervereini- gung eine bewegtere öffentliche Meinung finden wird als es bei Antritt der Pſingſtferien verlaſſen hat. Für nächſten Sonntag iſt ein Meeting unter freiem Himmel im Hyde-Park angeſagt.

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Britt-Marie Schuster, Alexander Geyken, Susanne Haaf, Christopher Georgi, Frauke Thielert, Linda Kirsten, t.evo: Die Evolution von komplexen Textmustern: Aufbau eines Korpus historischer Zeitungen zur Untersuchung der Mehrdimensionalität des Textmusterwandels

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Dieses Werk wurde gemäß den DTA-Transkriptionsrichtlinien im Double-Keying-Verfahren von Nicht-Muttersprachlern erfasst und in XML/TEI P5 nach DTA-Basisformat kodiert. Tabellen und Anzeigen wurden dabei textlich nicht erfasst und sind lediglich strukturell ausgewiesen.




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Zitationshilfe: Allgemeine Zeitung, Nr. 156, 4. Juni 1860, S. 2607. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/nn_allgemeine156_1860/11>, abgerufen am 12.06.2024.